LES CABINES DE BAIN

Lieu privilégié pour travail particulier

Morceaux de casiers fixés sur cartes marines peintes, accompagnés d'une photo d'une vague mourante (lieu d'échouage).
Il ne s'agit plus d'une trace ou d'une représentation mais d'une présence objective qui rythme, signe ou légende le recouvrement (peinture)

EMPREINTES

Le travail sur les empreintes des morceaux d'épaves constitue la suite du travail présenté en 1996.
Il s'agissait alors d'une approche graphique de la ligne et du contour.
Le travail présenté ici est une recherche picturale sur la trace (structure) et sur la forme (contour).
Les morceaux ramassés sont numérotés, répertoriés, catégoriés selon les même critères que ceux établis en 96 (cf "9h56/15h54")

Ces morceaux d'épaves sont ensuite enduit de peinture acrylique puis appliqués sur un support tendu de toile de couleur. Cette application fait apparaître une trace correspondant à la structure de surface du morceau d'épave (sorte de cartographie de la matière)

Cette cartographie est complétée par la matérialisation du contour par la peinture du fond. N'apparaît donc que le manque, pris comme espace disponible, à la fois recouvert et non imprimé.

Comme dans tout travail cartographique, l'indication des hauteurs pose un problème. Certaines empreintes sont complétées par des indications d'épaisseurs prises au pied à coulisse. Les mesures sont indiquées en mètre.
Ces empreintes sont présentées
soit posées contre les rochers (l'écueil)
soit disposées à plat le long de la laisse de pleine mer.
Cette présentation oblige le promeneur à prendre la position de l'artiste lors de la découverte du morceau d'épave.

travail sur la définition de I'estran et son rapport au
recouvrement