Biographie
Philippe MAILLIEZ, né à Saint-Quentin (02) en 1956. Il poursuit des études d’Arts Plastiques et d’histoire de l’Art pendant quatre ans à l’université d’Arts Plastiques de Paris.
Il est licencié en Arts Plastiques en 76.
Dans les années 75 à 80, il expose à Paris et à Saint-Quentin. Puis en 1981 il quitte le département de l’Aisne pour s’installer en Loire-atlantique (44), d’abord à Nantes puis à Pornic. Actuellement il habite Paimbœuf, une petite ville de sur l‘estuaire de la loire.
Pendant les années 90 son travail devient plus conceptuel,
peignant d’abord sur des cartes marines, il a ensuite travaillé
essentiellement sur le temps qui passe et sur le naufrage hypothétique de l’être
humain. Pour cela, de 95 à 98, il ramasse des morceaux d’épave sur l’estran,
en dresse des fiches signalétiques, puis en prend une trace (frottage ou
empreinte). La dernière étape de ce travail a été la construction de bateaux
(assemblage de ses morceaux d’épave) . Ce travail qui a duré quatre ans s’est
soldé par quatre actions-expositions (avec Teodoro Gilabert) :
« 9h56 / 15h54 » à Pornic en 96,
« Jalonnement » à Pornic en 97,
Toujours en 97, juste avant son divorce, il fait de lui un "autoportrait en 61 listes et 20 collections" . Il mettra plus de 8 ans à se décider à parler publiquement de ce travail, qui jusque là était resté confidentiel, réservé à quelques intimes et à le publier sur son site.
« Construction » à Paimbœuf en 98
« J’attends » à Paimbœuf en 98 (sa
première installation vidéo, œuvre autonome importante).
Les 5 et 6 juin 1999, il propose à Asnières sur Vègre « Naïade » une installation (vidéo + algues + photos) invitant à une réflexion sur la contemporanéité. L’eau, ici la rivière, est encore très présente dans les réalisations de Philippe Mailliez, mais la présence de la cité médiévale permet à l’artiste d’étendre son champ d’investigation et offre à son travail des possibilités d’adaptation à tout autre lieu.
Les 10 et 11 juin 2000 de Philippe Mailliez propose, à
nouveau, travail à Asnières sur Vègre : « Palette, les pigments
historiques » où il exploite un fait historique et économique le
chaulage des terres à Asnières et sa proche région au XIXe siècle.
Les 17 et 18 juin 2000 à la demande de l’association du patrimoine, ce même travail est réinstallé au Temple à Asnières, à l’occasion des journées du patrimoine.
Le 23 juin 2001 troisième participation à Asnières sur toile où il investit la forge en proposant une réflexion sur le Regard à partir du mythe d’Héphaïstos : « Héphaïstos, la problématique du Regard » (première parution sur le web).
Du16 au 24 mars 2002 deuxième proposition pour le Hangar de Paimboeuf : Il s'agit d'une installation"Ophélie" un travail sur les liens entre la Loire et la Mort.
2003 nouvelle proposition 'installation et exposition" à Asnières dans le cadre d'Asnières sur toiles : Le lavoir
2004 son travail devient plus introspectif, moins lié à un lieu spécifique. Partant,
cependant d'un lieu anecdotique : une
inscription sur le panneau de présentation du lavoir de Vermand (02) "Anaïs,
je t'aime. Michael" il se replonge dans "Tristan et Iseult"
et imagine un travail de momification de ses souvenirs d'enfance qu'il met en
forme dans un blog où
il invite chacun à confronter ses souvenirs aux siens.
2005 publication de l' "autoportrait en 61 listes et 20 collections" de 1997